J'ai le mal de Mère sur l'Océan enfants
Naviguer à vue, faire de son mieux
Face aux Vagues opposantes, les parents
Se forgent Radeau résistance. Dans leurs yeux
Fatigue et Désarroi, impuissant Amour Heurtant Déferlantes... La marée descendante
Place au calme, ordinaires parcours
Savoureux banal, ensablée Criante
Aux Vents hurlant, aux regrettées insultes
A l' Humour provoquant, Tendresse débordante
Grandir et vivre dans un tel Tumulte
Nager vers des eaux plus clémentes...
IS.
Damier...
Mal à la vie qui chaque jour éprouve
Désarroi, colère, jusqu'au désespoir
Tout tenter, se heurter puis dans les douves
De l'âme tomber. Le règne du Noir
Assombrit la moindre lueur du jour
Coulent les larmes des luttes perdues
Du moindre projet avorté, autour
De nous, laisser place à l' Innatendu
Il pourrait être beau, il n'est que Mur
D'empêchements, de blocages, le Vent
Dissipera le brouillard et l'ordure
Qui dans la tête envoie le malveillant
Mal à la vie qui chaque jour endure
Saute d 'humeurs et brutal abandon
Rester debout, même allongée je jure
Croire encore en l' Horizon...
L 'âme de la vie de retour ici
Le bleu du ciel toujours, Adieu les coups
Planer en haut, rayer les bas noircis
A l' encre blanche, redessiner le Doux
IS.